Volkswagen Atlas 2020

- Hunt Club Volkswagen
Volkswagen Atlas 2020

Plusieurs experts avaient prédit que le Volkswagen Atlas deviendrait moins populaire avec le temps et particulièrement lorsque la poussière serait retombée après 1 an ou 2. Or, c'est tout le contraire qui s'est produit et le VUS du constructeur allemand ne cesse de gagner en popularité chaque année. En fait, ce dernier a connu un tel succès jusqu'à maintenant que Volkswagen s'est permis de lancer un tout nouveau modèle dérivé de son VUS, soit l'Atlas Cross Sport. Toutefois, l'Atlas dans sa version régulière reste le meilleur choix selon moi puisqu'il offre plus d'espace et qu'il est nettement plus fonctionnel.

Il y a de nombreux facteurs qui expliquent le succès du Volkswagen Atlas à commencer par le fait qu'il utilise une plateforme qu'on retrouve déjà sur d'autres modèles comme l'Audi Q7 et le Porsche Cayenne. Autrement dit, le Volkswagen Atlas profite d'une structure haut de gamme qui a été développée avec un souci du détail. En fait, je ne pourrais pas trouver meilleur exemple pour l'expression l'habit de fait pas le moine. Tout ça pour dire que le Volkswagen Atlas est un véhicule qui en offre largement plus que ce pour quoi il a été conçu à la base. Sa conduite, son confort de roulement, son aspect sécuritaire, ce sont là des éléments qui ne seraient pas aussi perfectionnés si Volkswagen n'était pas l'un des plus grands groupes automobiles du monde.

Motorisations

Le Volkswagen Atlas 2020 propose 2 options sur le plan mécanique à commencer par un petit moteur turbocompressé de 4 cylindres de 2.0 litres qui développe 235 chevaux et 258 livres-pied de couple. Ce moteur est jumelé à une boîte automatique à 8 rapports de série. Petite déception par contre, il est seulement proposé avec un rouage à traction avant. Ce moteur d'entrée de gamme est très raffiné et plutôt dynamique pour un petit moteur turbocompressé. En fait, il faut savoir que la famille Volkswagen utilise la turbocompression depuis des années déjà, surtout chez Audi. Et comme cette mécanique nous provient directement du constructeur haut de gamme, on a droit à la crème de la crème. Côté consommation, Volkswagen annonce une moyenne de 11.6L/100km en ville et 9.1L/100km sur autoroute, ce qui reste somme tout assez raisonnable.

Le second moteur que propose le Volkswagen Atlas est un V6 de 3.6 litres qui affiche une puissance de 276 chevaux et 266 livres-pied de couple. Bien que plus conventionnelle et moins raffinée que la première, cette mécanique n'en reste pas moins intéressante pour autant. Elle a fait ses preuves et cette un moteur que la majorité des adeptes de la marque savent apprécier. De plus, ce moulin est jumelé à une boîte automatique à 8 rapports et un rouage intégral de série, une combinaison gagnante. En revanche, il est nettement plus gourmand que le moteur turbocompressé de 2.0 litres avec une consommation moyenne de 13.8L/100km en ville et 10.2L/100km sur autoroute. C'est élevé si on le compare au reste de l'industrie, mais dans sa catégorie, ce moteur reste étonnamment économique à la pompe.

Équipements et technologies

Le Volkswagen Atlas 2020 est offert en 4 versions. Le modèle d'entrée de gamme est appelé Trendline et il débute à 36 740$, ce qui reste relativement abordable pour un véhicule de cette catégorie. Vient ensuite la version Comfortiline à 41 340$. Cette dernière ajoute notamment un hayon électrique, un système d'entrée sans clés et un démarreur à distance, bref, le genre d'équipement qu'on devrait déjà retrouver de série sur un véhicule de cette catégorie. Néanmoins, on ne les offrant pas de base, c'est ce qui permet à Volkswagen de vendre l'Atlas à un prix aussi bas que le modèle d'entrée de gamme. La version Highline arrive quant à elle à partir de 49 940$, un sacré bon en avant, mais vous profitez d'un toit ouvrant, de sièges chauffant à la première et la seconde rangée ainsi que d'un système d'aide au stationnement. Finalement, il y a le modèle Execline à 53 590$ qui ajoute une chaîne audio Fender et toutes sortes de caractéristiques haut de gamme. Je dois dire que j'aime particulièrement les appellations que propose Volkswagen pour son Atlas, car c'est assez facile de se retrouver. Pour moi, XS XEL, SE GT etc, ça ne veut pas dire grand-chose, mais pour l'Atlas, on sait qu'on affaire au modèle populaire, au modèle confort, au modèle haut de gamme et au modèle exécutif. Ça, tout le monde le comprend.

Design

Volkswagen bénéficie de quelques-uns des meilleurs designers du monde et ça se voit dans l'Atlas. Le VUS du constructeur allemand a droit à des proportions justes et séductrices, ce qui n'est pas facile à accomplir dans cette catégorie de véhicule en raison des nombreuses contraintes. De plus, les dessinateurs de l'Atlas avaient pour restrictions de concevoir un véhicule élégant et raffiné sans pour autant que celui-ci vole la vedette à l'Audi Q7. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est mission accomplie à ce niveau car l'Atlas reste un superbe VUS et il se distingue aisément des autres.

Les points faibles

Même s'il performe à tous les niveaux, l'Atlas est loin d'être parfait. Son V6 est assez gourmand et il faut payer la totale pour accéder aux options les plus intéressantes.

Les points forts

Le Volkswagen Atlas est élégant et très équilibré au niveau de son design. C'est un véhicule spacieux et plaisant à conduire. Il figure parmi les véhicules les plus confortables de sa catégorie.

Élément signature

Comme l'Atlas emprunte la majorité de ses composants mécanique à Audi et que ses technologies sont loin d'être exclusives, la seule chose qui permet réellement au VUS du constructeur allemand de se distinguer de la masse, c'est son design.

Résumé

Le Volkswagen est loin d'être à la portée de tous les budgets et soyons honnêtes sur le fait que le constructeur allemand a exagéré quant à la répartition des options. Dans les faits, l'Atlas aurait pu être proposé en 2 versions seulement, car les améliorations sont peu nombreuses entre les différents modèles et elles justifient mal la hausse de prix. Pour le reste, l'Atlas reste un excellent choix et sa popularité montante en est la preuve.

Jean-Sébastien Poudrier